L’élaboration du rhum se fait en plusieurs étapes, de la récolte de la canne jusqu’à la mise en bouteilles. Le vieillissement est une de ces phases, même s’il n’est pas obligatoire. Que ce soit pour le rhum agricole ou traditionnel, celle-ci est la partie la plus intéressante du processus de la production. Découvrez dans cet article, ses différents atouts.
Après les étapes de fermentation et de distillation, le rhum peut déjà être mis en bouteille. Cela veut dire que le vieillissement dépend des fabricateurs. Pourtant, c’est la méthode qui intéresse le plus les curieux et les amateurs de cette boisson. L’histoire a commencé en 1964, quand les États-Unis ont décidé de faire du Whisky dans des fûts de chêne, après une nouvelle production. Ils avaient compris que cela donne un meilleur aspect du rhum produit. Ce type de tonneau permet en effet d’enrichir la saveur (goût en douceur et en souplesse) et la couleur (foncée) des futurs rhums. Lors de la mise en fûts, la palette aromatique de la boisson se développe, et elle peut atteindre un degré d’alcool standard. Bref, le vieillissement du rhum joue un rôle important sur sa qualité.
Le vieillissement du rhum peut être réalisé, aussi bien sous un climat tropical qu’un climat glacial. Pourtant, la température joue un rôle essentiel dans le processus de vieillissement. Il vous est dans ce cas conseillé de le faire vieillir au soleil, plutôt qu’au froid. De ce fait, l’évaporation du rhum est plus rapide, et la part des anges peut atteindre jusqu’à 10 %. Cela veut dire que la quantité de liquide qui disparaît dans l’atmosphère est plus importante, que dans les régions tempérées. Vous devez également rendre votre fût étanche à l’eau pour bien recevoir le spiritueux. Aussi, sachez que le choix de la taille et la matière des fûts ou des foudres en chêne utilisés est primordial. Il peut influencer grandement la nature aromatique du rhum obtenu.
Comme le vieillissement du rhum est une étape importante dans sa fabrication, il n’est pas conseillé de le déguster tout de suite après sa production. Il doit être entreposé dans des fûts pendant un certain temps. En général, il n’y a pas de durée maximale pour le vieillissement, pourtant la patience est un ingrédient important dans cette phase. Vous devez compter environ 3 ans pour avoir un rhum vieux VSOP (Very Superior Old Pale), et 6 ans pour le XO (très vieux ou hors d’âge). Sachez aussi que ces délais prolongés subliment vos rhums. Vous devez donc être patient, si vous voulez avoir un rhum au goût du tanin et avec une couleur boisée.
Depuis des années, les Français sont attirés par une boisson spiritueuse simple, le rhum. Pourtant, leur taux de consommation quotidienne de cet élixir a régressé depuis quelques années. En effet, cet alcool, d’une concentration autour de 40° évoquant la culture antillaise (conviviale et festive) est marié à des fruits, arômes ou des épices afin de confectionner un délectable rhum arrangé.
Que ce soit agricole ou traditionnel, comme son nom l’indique, il s’agit d’un mélange de divers ingrédients (arômes, fruits, des épices) et d’alcool, blanc plus particulièrement, auquel on ajoute un peu ou prou de sucre selon le goût. Puis, il faut le laisser macérer pendant une durée de quelques jours allant jusqu’à quelques semaines. Emblématique et spécialité des îles, notamment de La Réunion, ce rhum parfumé s’est également développé dans la grande île voisine, Madagascar. La saveur et le goût du rhum arrangé dépendent de la durée de la macération des assaisonnements. À part cela, il est à noter que le rhum arrangé n’a guère un trait commun avec le punch. Le punch peut être réalisé non seulement avec d’autres boissons, alcoolisées ou non. Tandis que le rhum arrangé est composé carrément de jus de fruits ou de morceaux de fruits.
D’innombrables variations relatives à cette boisson existent. Chacune d’elles met l’emphase sur les épices ou fruits exotiques venant sublimer le breuvage pour en élaborer un vrai nectar. Pour en faire, tout d’abord, il faut mélanger l’ingrédient de votre choix avec un litre de rhum blanc et quelques cuillères de sirop de canne ou de sucre. Ensuite, le laisser macérer lui permettant de libérer tous ses parfums et ses notes, et le mettre dans un endroit idéal. C’est-à-dire qu’il faut le placer à l’abri du changement climatique et attendre le temps de macération pour en profiter. Les recettes de base de rhum arrangé les plus répandues sont celles au café, à l’ananas, à la canne à sucre, à la vanille, aux gingembres et aux épices, …. Sans oublier les recettes originales arrangées avec des saveurs téméraires telles que la figue de barbarie, le combava, les piments, la tomate, ….
Il n’existe aucune règle interdisant l’utilisation d’autres rhums, ambrés, vieux. Toutefois, il y a quelques points expliquant la raison pour laquelle le rhum blanc est communément recommandé pour faire un rhum arrangé. Parmi ces aspects, ce nectar, n’ayant pas été fermenté que quelques semaines avant d’être mis en bouteille, est totalement inodore et léger, que l’on peut boire frappé ou à sec, permettant de donner un arôme pur des ingrédients et une saveur auxquels l’arrangement du rhum a été fait. Tandis que le rhum vieux ou ambré, après avoir passé de nombreux mois voire année en fût, confère une palette d’arômes que les consommateurs recherchent et apprécient.
Le rhum qui est originaire des Caraïbes provient de la distillation des cannes à sucre. L’extraction du pur jus des cannes frais produit les rhums agricoles, tandis que les rhums traditionnels sont issus des restes de fabrication du sucre. Ambré, blanc, vieux, il pourrait être bu arrangé, pur ou en cocktail. En effet, les rhums arrangés peuvent être un rhum en digestif ou en apéritif, quand bon vous semble.
Les rhums arrangés et les punchs existent sous différents saveurs et parfums. Ils sont particulièrement fabriqués à partir des épices ou des fruits exotiques qui sont macérés dans les rhums. En effet, le rhum arrangé ou punch sert généralement comme rhum en digestif ou en apéritif. Certains pourraient servir pour les flambages ou pour la préparation du dessert. En outre, grâce à leur durée de conservation et la multitude variété du rhum arrangé et du punch, vous pouvez en disposer plusieurs en même temps. Pour cela, choisissez ceux qui sont à la fois adaptés au digestif et à l’apéritif. Les classiques sont les plus suggérés comme le punch coco ou punch passion avec du glaçon ou déjà glacé et le rhum arrangé vanille (plus admirées). Vous pourriez bien sûr les remplacer par d’autres saveurs que vous aimez, mais devrait être essentiellement doux en goût, punch à l’ananas ou au melon par exemple. En revanche, si vous préférez ceux qui sont plus forts en goût, le punch mangue-passion et le rhum arrangé gingembre sont idéals.
Ils existent plusieurs types de rhums à prendre en compte. Découvrez ainsi les types de rhum les plus populaires :
— Le rhum blanc généralement un corps plus léger et un goût plus douce que le rhum ambré. Ces types de rhum léger sont souvent les plus utilisés pour faire des cocktails sans saveur de rhum gras,
— Le rhum ambré s’adoucit dans les futailles avec le temps, et ainsi il prend une teinte dorée ou ambré. Ces rhums ambrés présentent en général un aspect plus savoureux que celui du rhum blanc. Ils sont souvent utilisés pour réaliser des cocktails dont la saveur est plus forte. Il est à noter que le rhum ambré est fermenté pendant plusieurs années,
— Le rhum vieux vieillit est appelé rhum foncé ou rhum vieux pour les différencier par leur couleur. Il est fréquemment vieillit pendant de très longues périodes.
Êtes-vous un amoureux, ou un collectionneur de whiskies de haute qualité des quatre coins du monde ? Si vous en êtes un, vous avez déjà sûrement gouté le whisky canadien. Pouvez-vous vous exprimer sur ses spécificités, alors ? Ou, avez-vous encore besoin de peaufiner vos connaissances sur la matière ? Retrouvez ci-après la présentation et les particularités du whisky canadien.
En général, on fabrique le whisky du Canada avec du seigle. Pour la préparation, on utilise également toutes sortes de céréales, telles que l’orge, le blé, et le maïs. Les blends y passent également, c’est-à-dire qu’on les produit grâce à l’assemblage des céréales distillées. Les whiskies du Canada sont désormais exportés vers beaucoup de pays du monde entier.
Auparavant, les premiers Canadiens buvaient du rhum. Ils ne connaissaient pas encore l’existence du whisky. Mais à partir du 1801, on a commencé à produire du whisky au Canada. Ce sont les immigrants écossais et irlandais qui ont introduit ce type de boisson dans le pays. Dès lors, la distillerie s’était installée dans l’Alberta et l’Ontario. On pouvait aussi trouver une distillerie en Nouvelle-Écosse et au Manitoba.
C’était pendant la prohibition aux États unis que le whisky canadien a gagné une immense popularité dans plusieurs pays. En effet, durant cette période, on le faisait passer clandestinement la frontière.
La fabrication du whisky canadien suit le même procédé que d’autres whiskies. Elle comporte cinq étapes.
En général, le whisky canadien doit provenir d’un distillat alcoolique. On le fabrique également suivant les normes exigées par la loi. Il peut aussi contenir des substances aromatiques et du caramel.
On appelle aussi le whisky canadien whisky de seigle ou whisky de seigle canadien. Il peut désormais se distinguer des autres producteurs de whisky grâce à sa méthode de production.
Vous pouvez également ajouter du jus de fruits, ou de vin de fruits dans votre whisky. Pourquoi alors ne pas déguster vous-même le whisky du Canada ? N’oubliez pas seulement qu’on doit consommer le whisky avec modération.
Pour un collectionneur ou un amateur de whisky, la variété japonaise reste toujours un choix idéal. Savez-vous que ce type d’alcool possède plusieurs particularités qui le rendent unique au monde parmi d’autres variétés ? Ce pays appelé également pays du Whisky a mis la barre haute en passant d’un pays d’espoir à un pays qui figure parmi les plus grands producteurs de whisky dans le monde. De nos jours, plusieurs distilleries sont créées dans le pays et ces industries donnent un excellent rendement et participent au succès de l’économie de cette nation.
Vers les années 1870, les premiers whiskys japonais ont déjà été créés, mais leur commercialisation au niveau international n’a débuté que vers les années 1900. Un des commandants américains a eu le plaisir de donner à l’empereur plusieurs cadeaux y compris une bouteille de whisky Bourbon. Un des conseillers de l’empereur décida ensuite d’étudier la distillation du whisky en Écosse. En effet, des essais non-concluants à base de riz et de maïs ont été entamés peu de temps avant ce départ, qui marquera toute l’histoire du Japon dans la fabrication de whisky d’une qualité supérieure. Les techniques ont été ramenées au pays deux ans plus tard, ce qui a permis de créer les premières distilleries de whisky japonais.
On distingue deux grands groupes de distillerie dans la puissance nippone. D’une part, le géant appelé Suntory détient en totalité les grandes distilleries comme Yamazaki et Hakushu. Ces distilleries sont les sources de la célèbre blend Hibiki qui plus tard l’histoire a été concrétisée par un producteur dans le film Lost in Translation. D’autre part, le groupe Nikka fait partie des plus grandes usines de secteurs agro-alimentaires qui constituent les distilleries Yoichi et Miyagikyo. Il n’existe aucune collaboration entre ces deux grandes entités malgré leurs réputations dans ce domaine. À part les secrets des spécialistes en la matière, quelques distilleries japonaises possèdent d’autres avantages spécifiques. Une distillerie dans la ville d’Yoichi, par exemple, se trouve à proximité de la mer ; ce qui explique le goût légèrement salé d’une variété de whisky japonais produit dans cet endroit.
Les Japonais ont été inspirés par le modèle écossais dans le style de vente. Néanmoins, cette ressemblance a disparu au fil des années. Ainsi, le Japon est aujourd’hui connu dans la production mondiale des blends et des malts. Spécialement pour les malts japonais, les conditions pour obtenir une qualité supérieure d’un whisky japonais sont à prendre en compte. On parle dans ce cas du climat tempéré japonais, de la pureté de l’eau et de la présence des tourbières surtout dans la ville d’Hokkaido. Certaines distilleries possèdent même des sources d’eau souterraine distillée à travers une tourbe, l’eau totalement purifiée est donc idéale pour faire un bon mélange de whisky.
Le choix de l’alcool est important pour se procurer du plaisir en le buvant. Son vieillissement garantit son goût. Le bourbon est par exemple un alcool remarquable grâce à son processus d’élaboration. C’est en effet une boisson très connue dans le monde entier, notamment en France. Les Français l’adorent et le consomment avec passion. Qu’est-ce qu’un bourbon, et quelles sont ses caractéristiques pour qu’il soit aussi apprécié ?
Le bourbon est une variété de whisky. Il est généralement fabriqué aux États-Unis. Cet alcool a été consommé pour la première fois durant l’émigration écossaise et irlandaise vers le Nouveau Monde. Pour l’élaborer, il faut environ 51 % de maïs, en plus d’autres matières premières comme le blé ou le seigle. Lors de l’extraction de l’alcool, sa distillation ne doit pas dépasser les 80 %, et afin d’en diminuer le volume, il important de le mélanger avec de l’eau. Il est à préciser que l’alcool doit se situer entre 40 et 50 %, ce qui permettra par la suite à cette eau-de-vie de se distinguer par son goût souple et fruité.
Sa distillation est effectuée dans un « patent still » à colonne, un processus réalisé en continu. L’opération est aussi réalisée dans des futs de chêne neufs, afin de rendre la préparation la plus pure possible. En dernier lieu, le vieillissement est l’étape à observer, pour avoir un alcool de qualité.
C’est le comté de Bourbon du Kentucky qui fabrique cet alcool, et qui lui a attribué son nom. C’était également en hommage au roi de France Louis XVI, qui était par ailleurs le cinquième roi de la Maison de Bourbon. Ce dernier était également un grand allié des Américains. Selon d’autres sources, l’appellation bourbon était attribuée grâce au nombre de fûts provenant du comté.
C’est sa saveur qui rend le bourbon si unique. Un goût un peu particulier, souple et fruité, obtenu grâce à son vieillissement. Ce succès résulte également de l’utilisation des fûts de chêne pour la fermentation. La durée de vieillissement quant à elle, doit être au minimum deux ans, mais la durée moyenne est de quatre à six ans.
Aucune orge n’est utilisée dans cette eau-de-vie. À la différence des autres alcools, elle ne peut être produite qu’aux États-Unis. En outre, l’utilisation d’un adjuvant ou colorant n’est pas acceptée. La saveur fruitée constatée dans cette boisson est seulement due à sa fermentation, ainsi qu’une distillation un peu spéciale. Il est distillé en alambic, et ce, en continu. C’est un procédé assuré par un maître distilleur, et qui permet de fabriquer des distillats avec une teneur en alcool très élevée. Chaque détail du processus d’élaboration de cette eau-de-vie, garantit donc sa texture et sa saveur.
Les fabricants de whisky utilisent deux types de levures pour parfaire la qualité de la boisson. Ainsi, il y a la levure naturelle et la levure de culture. Celle-ci influence largement la caractéristique du nectar obtenu, et joue un rôle majeur dans la signature donnée à la boisson, pour permettre aux connaisseurs de faire le classement.
Tout le monde connait le whisky, mais rares sont les personnes qui connaissent vraiment ce que c’est. En vérité, le whisky est l’eau des céréales, vieillie dans un fût de chêne et tirée à 40 °. Elle donne la caractéristique de cette boisson très coûteuse contenue dans des carafes de luxe, ce qui fait que plus la boisson prend de l’âge, plus elle devient très chère.
D’après ce premier critère, on en distingue trois types. Le premier est le Single Malt qui vient d’une seule distillerie d’orge maltée. Le deuxième est le Blended Malt, issu de la composition de plusieurs Single Malt. Le troisième est le Blended Whisky qui est l’association d’un Single Malt et des produits de grain. Par ailleurs, il est composé de trois ingrédients principaux, dont l’eau, les céréales et les levures. Le dosage du mélange conditionne ainsi l’authenticité et la qualité du whisky.
Pour avoir du whisky, il faut passer par le processus de distillation. Durant cette étape, le temps et les conditions de fermentation sont très importants. La première transformation s’enclenche dans un alambic. Cette étape consiste à extraire les sucres et à les transformer en alcool. C’est pour cette raison que les fabricants utilisent la levure dans la fabrication du whisky.
Après, il faut passer au vieillissement, une opération réalisée avec des fûts de chêne, notamment pour faire ressortir les arômes. De ce fait, utiliser un petit fût permet d’avoir un résultat plus rapide, et la réaction chimique qu’il y a entre les ingrédients garantit l’obtention d’un très bon whisky.
En anglais, la levure est connue sous la dénomination « yeast », l’élément indispensable qui conditionne la fermentation. Ainsi, c’est la clé d’une aromatisation réussie pour chaque whisky, et c’est d’ailleurs pourquoi le secret sur le choix et la quantité à utiliser est bien gardé. Elle intervient dans la transformation des sucres en alcool, tout en transmettant les goûts et les arômes. Les levures de cultures sont plus résistantes, mais la levure naturelle a un effet plus convaincant. La durée de la fermentation varie de 40 à 60 heures selon le type de nectar voulu, les conditions requises pour la réaction, et la qualité des ingrédients. C’est l’importance de la levure dans la fabrication du whisky. En plus de la patience, c’est donc l’autre ingrédient essentiel pour avoir un produit de qualité.
Pour la fabrication d’un bon whisky, la fermentation est l’étape la plus importante. Elle permet d’alcooliser la boisson par le biais de diverses réactions chimiques. La fermentation se passe après le brassage. Le moût obtenu après le brassage sera traité avec précision par un expert pour obtenir le whisky que vous adorez tant dans vos bars et restaurants de luxe.
La fermentation nécessite l’intervention de plusieurs micro-organismes bénéfiques afin de transformer le sucre en alcool. Ainsi pour que les micro-organismes soient fonctionnels, il faut un milieu de travail favorable à leur développement. En premier lieu, il faut bien contrôler la température, qui ne doit pas dépasser les 35 °C, sinon l’activité des micro-organismes s’arrêtent. La fermentation du whisky se passe sous l’action de micro-organismes bien particuliers : les levures. La stérilisation du matériel comme les récipients, et le lavage des mains sont indispensables pour éviter le développement d’autres micro-organismes inutiles, qui vont altérés le goût du whisky.
Le moût obtenu après le brassage est mis dans une cuve à fermentation. La plupart des distilleries modernes utilisent des cuves inoxydables, pour une bonne durabilité de la machine. Le moût a été refroidi à 20 °C avant son incorporation dans le cuve. L’expert rempli le cuve à son 2/3 et ajoute ensuite les levures de fermentation. Les levures transforment le sucre du moût en alcool et en gaz carbonique, c’est le processus de fermentation alcoolique. Le liquide obtenu est appelé wash, qui est l’équivalent des bières. Ce liquide passe par quelques brassages pour éviter une augmentation de la température. La fermentation du whisky dure 2 à 3 jours. Plus la température est basse, plus la fermentation sera longue, ce qui permet d’avoir un bon rendement en alcool et une meilleure qualité de whisky. Les souches de levures utilisées sont maintenues secrètes par chaque distillerie, ce qui a permis d’avoir diffèrents goûts de whisky.
Après une fermentation du whisky réussie se passe la distillation. Elle est nécessaire pour augmenter le taux d’alcool dans la boisson. Le matériel utilisé est l’alambic en cuivre. Le liquide est porté à ébullition, les vapeurs qui s’échappent, constituées par l’éthanol, sont recueillies. La distillation se passe en deux temps pour avoir un alcool de meilleure qualité. Le whisky doit subir ensuite le processus de vieillissement en fût. Pour avoir le goût particulier du whisky, le fabricant doit laisser le whisky se reposer dans un fût de chêne pendant au moins trois ans, mais certains peuvent atteindre un vieillissement de 50 ans. La mise en bouteille sera effectuée quand la qualité attendue est obtenue. Il ne faut pas oublier de noter la date de la mise en bouteille.
Le Single Malt Whisky est un whisky résultant d’une distillation discontinue. Il est fabriqué seulement à partir d’eau, de levure et d’orge maltée. Ce whisky est distillé à plusieurs reprises dans des alambics de cuivre. Le succès de ce whisky écossais vient du fait qu’il existe de diverses façons de l’apprécier au mieux. Découvrez ses saveurs exceptionnelles et ses recettes de cocktail. Avec quoi servir le Whisky Malt ? Et quels mets peut-on allier avec ?
Pour bien apprécier le whisky, chacun a ses principes pour décupler le plaisir de la bonne dégustation. La plupart des amateurs de whisky Single Malt le boivent sec ou pur. Il suffit d’un verre à whisky pour passer à la dégustation. Il est conseillé de humer ses arômes et d’en prendre une gorgée. L’eau de source développe également ses saveurs en y versant la quantité suffisante. Et enfin, la glace offre évidemment l’opportunité de rafraîchir le whisky Single Malt. Elle développe certains goûts plus délicats et onctueux. Seulement, lors d’une dégustation, il est rare de servir le whisky avec de la glace. Ces manières de dégustation de whisky Single Malt donnent l’occasion d’apprécier mieux les saveurs.
Pour mieux apprécier la boisson, il existe plusieurs cocktails incontournables. Le Rusty Nail est un mélange d’un whisky Single Malt et de la liqueur. Ce fameux cocktail écossais est vieux et très célèbre. Le classique Old Fashioned est allongé de vermouth avec des gouttes de bitters. L’Angus Collins est une boisson à servir dans la soirée. Les goûts intenses du fumé tourbé sont ajoutés à ce cocktail séduisant. Le Talisker est un cocktail idéal pour une réunion de famille au coin du feu. Il est obtenu en mélangeant le single malt fumé et succulent avec du jus de pomme et quelques pincées de sucre roux. The Singleton et le Cardhu sont parmi ces cocktails qui ont de saveurs riches et onctueuses.
Se laisser tenter par des expériences gustatives en lien avec le whisky est recommandé. Aussi, des mets qui s’accordent avec le whisky Single Malt sont proposés. Les plats végétariens comme la tapenade ou la ratatouille se marient parfaitement avec les whiskies secs et légers. Le saucisson, le jambon et les viandes en croûte riment bien avec les whiskies onctueux et suaves. Les bouchées apéritives telles que les tapas ou canapés ou bien les fruits secs ou les noisettes correspondent bien au whisky écossais. Les fruits de mer comme les huîtres et le saumon peuvent être bien alliés au Talisker. Le whisky terreux ou fumé rime bien avec le fromage affiné. Et pour finir, le fondant au chocolat ou le cheescake se marie bien avec les whiskies pâtissiers.
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